Willi, le ferrailleur

Polster Willi Bei den Tonnen 2000

 

Synopsis

Un jour, le sympathique teneur d’une décharge m’a raconte l’histoire d’un vieil homme qui rassemblait de vieux papiers et cartons dans les rues de Düsseldorf, tout ce qui soit réutilisable en somme, et qui vivait dans un vieux véhicule sans fenêtres ni lumière.

Un noël, alors que le teneur l’avait invité à le passer avec lui et sa famille, Willi la décharge lui répondit: «Nan, j’ai pas le temps, je serai sur la rive du Rhin et nourrirais les rats. Il traverse les zones piétonnes avec son tracteur, éclate des vitres en plein centre ville, nourrit les rats et ne laisse personne lui dicter sa conduite: C’est Willi la décharge.

Son surnom lui vient du temps où il revendait de vieilles pièces de voiture. Sa maison est une vieux camping car en bois sans électricité ni fenêtres, récupéré lui aussi dans une décharge. Ce mode de vie lui permet en fait de se soustraire au modèle de vie que la société nous impose, lui assure sécurité et ordre. C’est ainsi qu’il mène sa vie en toute liberté, indépendant dans la plus grande mesure possible des règles de l’État qu’il n’a jamais ressenties que comme une atteinte a sa liberté.

Mais Willi ne rejoins sa voiture que pour dormir: le reste de la journée, il est très actif. Son activité date en fait de la fin de la guerre, où il était privilégié par sa petite charrette en bois qui lui permettait de transporter des débris. Tous cherchaient en effet à cette époque à récupérer tout ce qui pouvait possiblement s’échanger, se vendre. Les choses qu’il récolte aujourd’hui ne sont pas très différentes de celles qu’il récoltait naguère, seul changement : le décor. Ce ne sont plus des ruines dues aux bombes, mais plutôt a la mort de la poésie dans notre société.

 

Polster Willi Willi auf dem Schrottplatz 2000

 

Festivals

  • Turin
  • Figueira
  • Bilbao
  • Neu Delhi

 

Disponibilité

16mm en anglais, portugais et espagnol.

 

Caractéristiques techniques